Dans la rue de
Valbelle où elle naquit le 13 juin 1889, vous trouverez une allusion au plus célèbre des romans
de Germaine Acremant (née Germaine Poulain) "Ces Dames aux chapeaux
verts" (publié en 1921). Lécrivain elle-même
dorigine bourgeoise y dépeint la vie quotidienne de quatre demoiselles de la
bourgeoisie audomaroise que tout le monde reconnut à lépoque puisquil
sagissait des demoiselles Malard. Elle est décédée à
Neuilly-sur-Seine en 1986 à l'âge de 97 ans.
Fille d'un médecin de Saint-Omer,
Germaine Acremant termine en Ecosse ses études commencées dans sa ville
natale et se marie. C'est pendant la guerre de 1914-1918 que l'idée d'écrire
vient à cette jeune femme sportive et dotée d'un joli talent
d'aquarelliste. Son coup d'essai en littérature lui vaut la notoriété :
la Société des Gens de Lettres couronne "Ces Dames aux chapeaux
verts" dont elle tire avec son mari, Albert Acremant, une comédie à
succès. Maintes fois réédité, ce roman est suivi de beaucoup d'autres
parmi lesquels "Gai ! marions-nous" qui a obtenu le Prix
national de Littérature (1927), "La Route mouvante" (Prix
Mortyon 1940), "Arrière-saison " (1942), etc.
Plusieurs d entre eux ont également fait l'objet d'une adaptation pour le
théâtre, toujours en collaboration avec Albert Acremant
Quelques uns de ses nombreux romans :
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